Une vue aérienne de la mer teintée de volutes vertes et turquoise, montrant une floraison de phytoplancton dans l’Atlantique Nord.
Le mot plancton évoque souvent des créatures minuscules, invisibles à l’œil nu. Pourtant, ce sont elles qui font respirer la planète.
Les phytoplanctons, ces micro-algues flottant dans les mers, produisent environ la moitié de l’oxygène terrestre — autant que toutes les forêts réunies. En plus, ils forment la base de la chaîne alimentaire marine : sans eux, ni poissons, ni baleines, ni nous.
Ces organismes ont aussi un rôle majeur dans le stockage du carbone. En absorbant le CO₂, puis en coulant parfois vers le fond marin après leur mort, ils retirent du carbone de l’atmosphère pendant des siècles. C’est une mécanique subtile, mais essentielle.
Le danger ? Le réchauffement de l’eau, l’acidification des océans et la pollution par les nutriments déséquilibrent cet écosystème fragile. Moins de plancton, c’est moins d’oxygène, moins de vie — et plus de CO₂ dans l’air.
Comment aider, même à terre ?
Limiter les rejets d’engrais vers les cours d’eau, soutenir les programmes de recherche océanographique, et rappeler autour de soi que la lutte pour le climat commence souvent… sous la surface.