L’Association Nationale pour la Protection des Ressources Aquatiques (ANAPRA), fondée en juillet 2018, est une structure citoyenne avant-gardiste qui travaille pour le maintien de l’équilibre entre la consommation humaine et la pérennisation des populations aquatiques. L’idée est venue d’un groupe d’entrepreneurs conscients de l’enjeu majeur qui plane sur l’avenir de l’écosystème marin haïtien et la filière pêche en général, source économique sûre, mais négligée par les décideurs.

Une vue aérienne de la mer teintée de volutes vertes et turquoise, montrant une floraison de phytoplancton dans l’Atlantique Nord. Le mot plancton évoque souvent des créatures

La planète fait face à des défis majeurs : changement climatique, déforestation, pollution de l’air et des océans. Face à cette situation, une question s’impose

La surpêche signifie que les poissons sont capturés plus vite qu’ils ne peuvent se reproduire. Cela cause un déséquilibre dans les océans. Des espèces comme
Haïti, avec ses 1700 km de côte, représente après Cuba, le deuxième pays de la Caraïbe possédant le plus de ressources en eaux intérieures. Tout porte à croire que la pêche qui apporte aujourd’hui plus de 130 millions de dollars à l’économie nationale, devrait être l’une de ses premières activités génératrices de revenus.
Paradoxalement, le manque d’équipements appropriés rend difficile le développement de cette filière qui nourrit plus de 54 000 familles et emploie plus d’un millier de personnes directement. A cause du manque criant de moyens pour atteindre la haute mer, la pêche se fait sur le littoral. Ainsi, les prises n’épargnent pas les fruits de mer en stade d’immaturité.